Amélioration de la gestion quantitative de l’eau

Suivi des niveaux d’eau

En cas de longue période de manque d’eau ou de déficit marqué sur une période donnée, certaines mesures peuvent être prises :
⦁    Limiter les prélèvements pour l’irrigation
⦁    Assurer le respect des débits minimum biologiques aux ouvrages en dérivation
⦁    Mettre en place un réseau de suivi des débits (Etiage actuel)
⦁    Améliorer la gestion quantitative des étangs

Pendant la période estivale, les cours d’eau traversent une phase d’étiage, caractérisée par les niveaux d’eau les plus bas de l’année. Cette période, qui s’étend de juin à novembre, fait l’objet d’un suivi régulier des niveaux d’eau. Le Syndicat assure la surveillance de quatre points de prélèvement situés sur son territoire, à savoir Le Thonac, Le Doiran, Elle et Cern. Les données recueillies lors de ces mesures sont ensuite transmises à EPIDOR (Établissement Public de Dordogne), qui centralise l’ensemble des suivis effectués dans le département. Plusieurs paramètres clés sont analysés lors de ce suivi, notamment :Le niveau d’eau moyen sur un transect (la largeur du cours d’eau), le niveau d’eau selon l’échelle limnimétrique, la vitesse d’écoulement, la largeur du lit mouillé, le débit, la température de l’eau. Le Syndicat collecte également des données de débit sur l’ensemble des cours d’eau de son territoire et possède ainsi des mesures de débit en fonction des saisons.

  

Gestion des embâcles

La plupart des embâcles sont formés par des arbres tombés dans le lit de la rivière. En accumulant des déchets, ils gênent l’écoulement naturel de l’eau et peuvent provoquer des déséquilibres hydrauliques. Certains embâcles représentent également un risque pour la navigation.

Il est donc essentiel d’évaluer chaque situation de manière approfondie :

  • Les embâcles menaçant la sécurité des usagers ou la stabilité des ouvrages doivent être enlevés rapidement.

  • En revanche, ceux qui jouent un rôle écologique, notamment en servant d’abris à la faune aquatique, doivent être conservés. Leur élimination ne doit pas être systématique.

La gestion des embâcles nécessite ainsi une surveillance régulière et une intervention adaptée à chaque cas, dans une perspective à long terme.

Les zones d’abreuvements

Les zones d’abreuvement sont des espaces naturels où les animaux viennent s’hydrater, près de cours d’eau. Elles jouent un rôle essentiel dans la survie de nombreuses espèces sauvages et domestiques, en leur fournissant une source d’eau indispensable. En plus de leur fonction hydrique, elles servent de lieux de rassemblement et d’interactions sociales pour certains animaux. Cependant, ces espaces doivent être protégés pour éviter la pollution de l’eau et garantir leur accessibilité à long terme.

Remplacement des ouvrages de franchissement agricoles

L’action de remplacement d’ouvrages de franchissement consiste à remplacer un ouvrage existant, le plus souvent busés, par un ouvrage à fond naturel de type passerelle ou dalot.

L’aménagement sera en fonction de l’intérêt général et de l’importance du type de voie.