Protection, valorisation et restauration des milieux aquatiques

Gestion de la ripisylve

La ripisylve désigne l’ensemble de la végétation qui borde les rivières : arbres, arbustes et plantes herbacées. Elle joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des milieux aquatiques et ne doit pas être gérée au détriment de ses fonctions écologiques.

Ses principales fonctions sont les suivantes :

Stabilisation des berges grâce à l’enracinement de la végétation, qui limite l’érosion.
Amélioration de la qualité de l’eau, par la filtration naturelle opérée par les systèmes racinaires.
Soutien à la biodiversité, en fournissant des habitats et des ressources alimentaires pour la faune aquatique et semi-aquatique.
Régulation thermique, en apportant de l’ombrage au cours d’eau, ce qui contribue à maintenir une température propice à la vie piscicole. En effet, des températures trop élevées réduisent la teneur en oxygène dissous.
Atténuation des crues, en ralentissant l’écoulement de l’eau lors des fortes pluies.
Valorisation paysagère, en participant à la beauté et à la naturalité des milieux riverains.

Une gestion adaptée et respectueuse de la ripisylve est donc indispensable pour préserver l’équilibre des écosystèmes rivulaires.

Plantation de ripisylve - Valojoulx

Le piégage des ragondins

Le bassin de la Vézère fait partie des zones fortement touchées par la présence des ragondins et des rats musqués, 2 espèces invasives considérés comme particulièrement nuisibles pour écosystème local. Ces animaux, bien que souvent présents dans les milieux aquatiques, représentent un réel danger tant pour la biodiversité que pour la santé publique. En effet, ils sont porteurs de maladies transmissibles à l’homme, telles que la leptospirose, et causent des dégâts considérables en dégradant les berges des rivières et en affectant les cultures avoisinantes. Leur comportement de creusement des terriers fragilise les sols, augmentant ainsi le risque d’érosion et perturbant le bon fonctionnement naturel du cours d’eau.

Dans un perspective de préservation de l’environnement et de protection de la salubrité publique, il est donc essentiel de réguler ces populations. Afin de répondre à ce défi, le Syndicat a mis en place un dispositif de piégeage des ragondins, en collaboration avec les communes et les riverains concernés. Ce partenariat permet de mettre en œuvre des actions ciblées et efficaces pour contrôler la prolifération de ces espèces invasives et préserver la qualité de l’écosystème aquatique.

Si possible, chaque fois qu’une protection de berge par technique végétale est mise en place, un piégeage est recommandé pour assurer une bonne reprise des végétaux. Il sera utile pour les parcelles riveraines ainsi que les berges.

Les espèces floristiques envahissantes

Aménagement d’abreuvoir et passage à gué

Gestion et suivie des populations d’écrevisses

à pattes blanches

Notre action consiste à localiser et suivre l’évolution des populations d’écrevisses à pattes blanches présentes sur le territoire du Syndicat. La protection de l’écrevisse à pattes blanches, espèce menacée, est essentielle pour préserver la biodiversité des écosystèmes aquatiques. Des mesures telles que la restauration de son habitat naturel, la lutte contre les espèces invasives et la régulation de la pollution sont nécessaires pour éviter son extinction.En effet, elle est menacée par l’écrevisse américaine qui est une espèce invasive, et représente une menace pour les écosystèmes aquatiques. Elle propage également le virus de la peste écrevisse, mettant en danger la faune aquatique .

Restauration de l’hydromorphologie des cours d’eau

Cette action consiste à restaurer les fonctionnalités naturelles d’un cours d’eau par la diversification ds écoulements, l’apport de granulats ou la réouverture de secteurs busés.

Travaux d’urgence en cas d’imprévus avec des risques humains et matériels

Le Syndicat peut intervenir ponctuellement de façon non prévisible à la suite d’un évènement majeur, d’une crue, dans un objectif de sécurité publique.